Pendant la Guerre de succession espagnole, l’Autriche conquit Naples et s’y maintint jusqu’en 1734 lorsque sous Charles III de Bourbon – après la guerre de succession polonaise – le royaume redevient indépendant.
Sous Charles III, Naples est une des principales capitales européennes.
Les Espagnols des Habsbourgs furent remplacés par les Viennois, et en 1734 les deux royaumes ont été unis sous une couronne indépendante au-dessus de la tête de Charles de bourbon.
Charles a rénové la ville avec la villa di Capodimonte et le Théâtre de San Carlo, et a logé des philosophes tel Giovani Battista Vico et Antonio Genovesi, les juristes Pietro Giannone et Gaetano Filangieri, et les compositeurs Alessandro et Domenico Scarlatti.
L’oeuvre de Charles (qui en 1759 abandonna Naples pour protéger la couronne d’Espagne) fut poursuivie par son fils Ferdinand IV qui dû contenir les courants révolutionnaires et les troupes françaises de 1799.
Le premier roi de la Chambre des bourbons a essayé de présenter quelques réformes législatives et administratives, mais elles ont été stoppées avec l’arrivée des nouvelles de la révolution française.
Ferdinand IV faisait parti d’une coalition anti-France, avec l’Angleterre, la Russie, l’Autriche et le Portugal.
La population de Naples au début du 19ème siècle était majoritairement constitué par une classe populaire qui se sont appelées les lazzari, ils vécurent dans des conditions extrêmement pauvres, contrôlés par une bureaucratie royale forte et par l’élite des propriétaires fonciers.